La gynécomastie chez les bodybuilders : mythes et réalités

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Presque tous les athlètes de la salle de sport ont entendu parler de la gynécomastie et ont rencontré ce problème plusieurs fois. La raison en est la grande fréquence de ce problème chez les bodybuilders. La maladie consiste en un élargissement bénin mais non-naturel de la glande mammaire chez les hommes. La cause directe est une hypertrophie des tissus et des glandes adipeux.


Le plus souvent, le développement de la gynécomastie est caractéristique des bodybuilders qui prennent des stéroïdes anabolisants. Cependant, le problème est plus complexe que cela. La gynécomastie est une conséquence des troubles métaboliques du corps. Cela signifie que cette maladie n'est pas propre aux bodybuilders. Elle peut être une conséquence de l'obésité, de la période transitionnelle qu'est l'adolescence et de toutes les maladies qui s'accompagnent d'une diminution des taux de testostérone dans le corps et d'une augmentation de la production d'oestrogène.
La gynécomastie est considérée comme l'un des phénomènes les plus indésirables chez les bodybuilders. Des glandes mammaires élargies déforment les proportions du corps et interfèrent avec la compétition.
Tout athlète souhaite éviter ce phénomène. Cependant, tous ne connaissent pas les caractéristiques de cette maladie. Il y a de nombreux mythes entourant la gynécomastie qui doivent être déconstruits pour choisir la meilleure stratégie de prévention. Il vaut mieux prévenir que guérir la gynécomastie. Parlons-en en détail.
Stades de la gynécomastie
Il y a trois formes principales de gynécomastie, chacune d'entre elles ayant ses propres caractéristiques et nécessitant une approche différente pour son traitement.
1. Le stade du développement. Un stade initial réversible de la gynécomastie qui dure quatre mois.
2. Le stade intermédiaire. Le plus souvent, il ne nécessite pas une opération mais le traitement devient plus difficile. Il se développe entre 4 et 12 mois.
3. Le stade fibreux. La gynécomastie devient un problème après avoir été négligée, et vous pouvez vous en débarasser uniquement par la chirurgie.
Mythes sur la gynécomastie
Certains mythes courants sur la gynécomastie peuvent sembler plausibles. Toutefois, ils n'ont en pratique aucun lien avec la réalité. Les mythes suivants ne devraient pas être pris au sérieux.
1. L'exercice et l'activité physique ne sont pas des catalyseurs pour le développement de la gynécomastie. Même si l'athlète ne prend pas de stéroïdes, le risque de développer la maladie est propre à chacun. Il dépend des caractéristiques hormonales du corps. Certains ont un problème, d'autres non.
2. Un usage régulier de nutrition spéciale pour le sport ne mène pas à cette maladie. L'exception à cette règle est la nutrition à base hormonale.
3. La gynécomastie n'est pas liée par nature aux tumeurs malignes. Il n'y a aucun risque de développer un cancer du sein.
4. Si le problème est survenu longtemps après votre dernière cure de stéroïdes, alors les stéroïdes n'ont rien à voir avec la survenue de la maladie et vous devrez alors chercher les racines du problème autre part.
La vérité sur la situation
Le développement de la gynécomastie est causé par l'usage de stéroïdes. Les stéroïdes perturbent les processus métaboliques du corps s'ils sont pris seuls, ce qui peut concerner non seulement les débutants, mais également les bodybuilders expérimentés qui prennent part à des compétitions et font des cures de stéroïdes anabolisants.
Les stéroïdes anabolisants sont des dérivés de la testostérone, qui, après être passés dans le sang, sont exposés à l'aromatase et convertis en oestrogènes (hormones féminines). L'aromatase est une enzyme synthétisée par les glandes adrénales. Si le corps d'un homme contient beaucoup d'oestrogènes, la gynécomastie devient alors le résultat externe de ces processus internes. La solution à ce problème est l'utilisation d'inhibiteurs de l'aromatase (comme les comprimés d'Arimidex) lors de la prise de stéroïdes.
Mieux vaut noter que tous les stéroïdes anabolisants utilisés par les bodybuilders ne causent pas de gynécomastie. Certains stéroïdes ont une tendance à aromatiser et doivent être utilisés avec prudence. D'autres médicaments ne sont pas sensibles à l'aromatase et ils ne stimulent pas d'augmentation des taux d'oestrogène dans le corps et donc la survenue d'une gynécomastie.
Prévention et traitement de la gynécomastie
L'usage de bloqueurs des récepteurs d'oestrogènes lors de la cure de stéroïdes anabolisants peut éviter la gynécomastie. Par exemple, l'ingrédient actif connu sous le nom d'anastrozole est approprié en prévention. L'anastrozole se présente couramment en Arimidex 1 mg. Il interfère avec la production d'oestrogènes.
La sensibilité à l'estradiol est différente pour chaque athlète, donc la gynécomastie n'est pas aussi fréquente chez les bodybuilders qu'on pourrait le croire. Une cure bien planifiée, des mesures de prévention, une thérapie post-cycle et une surveillance régulière des taux hormonaux peuvent réduire les risques de développer une gynécomastie au minimum.
Il y a diverses façons de prévenir l'apparition de la gynécomastie dans le domaine du bodybuilding, mais le problème peut uniquement être résolu par une opération. L'intervention chirurgicale ne laisse pas de marques trop visibles et vous permet de retourner à l'entraînement en 2 semaines. Une récupération complète prend 1 à 2 mois. Une deuxième apparition de gynécomastie est possible, mais rare.
Dans tous les cas, nous vous recommandons de prendre soin de votre santé, d'utiliser les médicaments correctement et de traiter les plus petits signes d'apparition de la gynéomastie. Les comprimés d'anastrozole vous aideront.